Après avoir été ignoré par le droit pendant près de deux siècles le corps humain refait surface.
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La poussée de l’individualisme, la recherche du bien-être et de l’épanouissement de la personne ont favorisé cette résurgence mais dans le même temps ont suscité des interrogations quant aux relations entre le sujet de droit et son corps mais aussi des réactions, parfois violentes, dans une société profondément fracturée, sur les sujets sociétaux : IVG, PMA, fin de vie, suicide assisté, intelligence artificielle…Le corps humain s’est réconcilié avec la personne dont il est devenu le support de l’identité mais cette promotion attise les critiques. Sa décrépitude, ses imperfections inspirent un courant post-humaniste qui prophétise sa disparition. Trente ans après les lois de bioéthique il est apparu nécessaire de faire le point en toute objectivité et de concilier dans la mesure du possible juristes et scientifiques. (4e de couv.)