L’humour est, comme le voyage, « une volonté et en même temps un moyen de briser le cercle des automatismes » de la vie.
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En tant que modus vivendi du voyageur, quelle place l’humour occupe-t-il dans l’écriture de voyage romantique ? Quelles sont ses différentes raisons d’être ? L’humour n’est-il pas un dispositif qui facilite la communication avec le public tout en permettant à l’écrivain de prendre ses distances avec la presse ? Telles sont les questions auxquelles nous avons essayé de répondre, en nous fondant sur l’analyse du Voyage en Espagne (1843) de Théophile Gautier, des Impressions de voyage : de Paris à Cadix (1847) d’Alexandre Dumas et de L’Espagne (1874) de Charles Davillier.
