Cuvier reconstituait un squelette à partir d’une dent. Deux siècles plus tard, grâce à l’ADN retrouvé dans un fragment d’os, la génétique bouleverse le lignage humain en lui ajoutant une espèce, l’homme de Denisova. La paléontologie et l’archéologie deviennent moléculaires. Plus fort que Jurassic Park : la paléogénétique est une vraie machine à remonter le temps.
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Dans ce livre de Ludovic Orlando, la génomique éclaire l’évolution de l’homme, ses migrations, ses sociétés et même ses langues, mais aussi les grandes épidémies du passé, l’histoire du cheval, de l’agriculture, etc. On y résout des énigmes, de l’origine de la tortilla à l’extinction du mammouth. Autres surprises : l’homme de Cheddar, ancêtre des Britanniques, avait la peau noire ; la dépouille enterrée comme un grand guerrier viking était en fait une femme, etc. Avec la paléogénomique, nous voilà entraînés dans une aventure scientifique aux confins du monde et dans la profondeur des temps. (4e de couverture)
