"Depuis plus de cent ans, l'enseignement des Humanités, latin et grec, a été soumis à de constantes réformes. Accusées d'être tantôt passéistes, en déphasage avec le monde moderne, tantôt conservatrices, reconduisant les élites de génération en génération, les Humanités étaient coupables.
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La mondialisation avait besoin de langues vivantes plus que de langues « mortes ».Mais étaient-elles vraiment mortes ?Privilégiant les langues d'usage sur les langues de civilisation, on a choisi l'horizontalité de la communication contre la verticalité de la transmission ; la géographie contre l'histoire. Aujourd'hui, on s'interroge sur la meilleure manière de sauver l'école. Face à cet enlisement, les politiques ne savent plus à quelle réforme se vouer.Et si, d'une certaine manière, le retour à l'antique, à travers l'enseignement de ce trésor intemporel porté par les Humanités, pouvait être une partie de la solution ? C'est ce qu'esquisse cette petite méditation, toute personnelle, montrant combien cet enseignement, dans son épaisseur culturelle, pourrait apporter". (éditeur)